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Situation écomique

Après un ralentissement à 2,8 % en 2009 du fait de la crise financière internationale, la RDC a enregistré un taux de croissance économique moyen de 7,4% par an sur la période 2010-2013, bien au-dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, et de 8,7% en 2014.  Cette performance s’explique par la vigueur des industries extractives et par une évolution favorable des cours des matières premières. Les investissements publics ont aussi contribué à stimuler la croissance. L’inflation, qui affichait un taux vertigineux de 53 % en 2009, est tombée à 1% depuis 2013 en raison de la mise en Å“uvre de politiques budgétaires et monétaires prudentes.

 

Bien que le contexte politique et sécuritaire demeure fragile, les perspectives économiques semblent toujours favorables. À moyen terme, l’activité économique devrait évoluer à un rythme soutenu avec un taux de croissance estimé à plus de 8%, grâce à l’augmentation de l’investissement et de l’activité dans les industries extractives et du fait de la contribution des travaux publics et du secteur tertiaire.

Le maintien d'une politique monétaire restrictive et de la discipline budgétaire constituent des éléments clés pour contenir l'inflation en dessous de l’objectif de 5%. Les estimations de la Banque mondiale confirment que la stratégie de soutien aux investissements dans les projets d’infrastructure à grande échelle menée par les autorités pourrait accompagner la croissance de manière significative, à condition que la priorité soit donnée aux projets à rendement élevé (transport, électricité).

 

Le gouvernement s'est engagé depuis 2010 à travailler étroitement avec la Banque mondiale pour mettre en place un mécanisme d'amélioration systématique de la gouvernance économique. Un modèle de gouvernance a été établi et ses progrès sont suivis régulièrement sur une base bimensuelle. Son objectif est de renforcer la gouvernance et la transparence dans les industries extractives (secteurs forestier, minier et pétrolier) et d’améliorer le climat des affaires. Ces mesures visent à consolider les réformes lancées dans le cadre de l’initiative PPTE et à restaurer la confiance des investisseurs privés et des partenaires au développement. Au cours des deux dernières années, des progrès significatifs ont été observés dans la mise en Å“uvre de ces mesures.  Presque tous les contrats signés par le gouvernement dans les secteurs pétrolier, minier et forestier ont été rendus publics. Le pays respecte les  exigences de transparence en publiant régulièrement des rapports conformes à l’Initiative de Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Toutefois, des efforts supplémentaires doivent être faits pour généraliser la mise en concurrence pour l’attribution des contrats miniers, pétroliers et forestiers.

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